Rencontre avec le président de la République à l’occasion de la commémoration à Tulle du 9 juin 1944.

Plusieurs cérémonies et hommages sont organisés en juin 2024 à Tulle (Corrèze) en mémoire des martyrs des SS de la division Das Reich, pendus ou déportés le 9 juin 1944. Le président de la République Emmanuel Macron s’est rendu sur place, ce lundi 10 juin 2024. À cette occasion, Fabien Devilliers a pu échanger quelques mots avec le président au sujet de son aventure mémorielle.


Du camp de Gurs à Auschwitz, en passant par Oradour-sur-Glane : un chemin d’humanité.

L’Aventure mémorielle.
Le 24 avril 2022, Fabien Devilliers s’élance depuis le camp de Gurs (Pyrénées-Atlantiques) avec pour unique compagnon son vélo Tornado. Sa destination : Auschwitz.
Entre ces sombres vestiges de la Seconde Guerre mondiale, il parcourra seul 3 000 kilomètres à travers la France, l’Allemagne et la Pologne.
Son trajet sera ponctué de visites dans des lieux de mémoire comme Oradour-sur-Glane, la Maison des enfants d’Izieu, le plateau des Glières, les camps du Struthof et de Buchenwald.
Il parlera aussi de son projet dans des écoles, fera de belles rencontres et n’oubliera pas son engagement en faveur de l’UNICEF.

Fabien Devilliers sur France 3

Ce trajet jusqu’à Auschwitz, Fabien l’avait imaginé il y a plus de dix ans, alors qu’il n’était qu’un jeune homme de 18 ans. À l’époque, sa motivation était de rendre hommage à sa manière et de tisser des liens avec des valeurs et une résilience qui semblent nous échapper.
Aujourd’hui, il a enfin concrétisé son rêve, se lançant dans cette aventure avec l’objectif de tracer sa propre voie, de se dépasser, de transcender les frontières de la mémoire pour toucher celles du cœur.
À travers le récit captivant de son périple de deux mois, Fabien Devilliers nous dévoile pourquoi et comment il a entrepris cette aventure mémorielle et humaine, menée finalement par amour plutôt que par devoir.

Ressources

Vidéo :

Sites web :


Durant deux mois, Fabien Devilliers a pédalé, la journée, avec en tête l’obsédante réminiscence des exactions nazies, et le soir, accueilli par ses hôtes, il a renoué avec la bienveillance chaleureuse et le sens du partage. Chemin faisant, il a en quelque sorte été confronté, à son tour, à « un extraordinaire résumé de la condition humaine » comme l’écrivait, en d’autres temps, Jean Guéhenno.
Sa démarche, sobrement relatée dans ce récit, ne manque pas de questionner le citoyen. Et ce n’est pas le moindre mérite de cet ouvrage. Un livre utile.

Jean-Michel VALADE, préface du livre

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